Alors que le pèlerin est déjà en route vers d’autres horizons, Romont lui offre un dernier clin-d’œil jacquaire avec la fresque du Chemin de La Côte no 9.
Les pèlerins représentés par André Sugnaux en 2003 sont discrets, même pourvus de bourdons, coquilles et besaces. Sur un fond de ciel sombre se détachent les astres du « champ de l’étoile », le campus stellae : Compostelle, où fut enseveli puis découvert le corps de saint Jacques.
Les propriétaires ayant tissé des liens d’amitié avec André Sugnaux au cours de plusieurs projets conjoints, c’est naturellement lui qu’ils ont sollicité pour la fresque de leurs façades.
André Sugnaux
Né en 1944, il pratique la peinture, la mosaïque, l’icône et le vitrail. A Saint-Pétersbourg, il devient le premier membre étranger de l’Union des artistes russes. Confronté au drame des goulags, il rend hommage aux victimes de ces camps dans plusieurs œuvres. Il vit et créé dans la région romontoise, en Sibérie, en Algérie, et dans les bidonvilles du Caire.












